jeudi 28 juin 2007

STREET TRASH


L'HISTOIRE : Des clochards, dont la plupart habitent une casse de voitures, errent dans les rues d'une banlieue new yorkaise, multipliant les menus larcins. Tout ce petit monde vivote d’arnaques en tous genres… Mais voici que l’épicier du coin découvre dans sa cave une caisse d’une nouvelle boisson (« Viper ») et met les bouteilles en vente, à un prix défiant toute concurrence. Evidemment les sans-abris se pressent à acheter le fameux alcool. Mais celui-ci se révèle terrifiant : il liquéfie littéralement ceux qui l’absorbent.

MON AVIS : Nous sommes ici dans un film qui rappelle les productions de la Trauma. Un bon gros nanar, qui se distingue par un épais côté dégueulasse, scatologique. On va très loin dans le pipi-caca... ça pourrait s'appeler aussi Affreux sales et méchants, mais le titre était pris par un beau film italien qui n'a rien à voir avec cette chose cradingue qui sent le cambouis, la sueur, la crasse et la pisse. La famille déglinguée de LA COLLINE A DES YEUX paraitrait presque distinguée à côté de cette bande de clodos qui va être décimée par une boisson alcoolique qui semble contenir de l'acide. Dans la galerie de personnages, on a un flic, sorte de sous Rick Hunter barraqué, un caïd maffieux italien insipide et Bronson, le chef des clodos, vétéran du Vietnam qui a taillé un poignard dans un fémur humain...
Les dialogues sont carabinés (voir les répliques ci-dessous) et on a une scène assez incroyable, lorsqu'un des crados urine sur Bronson, et que celui-ci l'émascule, provoquant ensuite une partie de "bite volley" sur une musique digne de Vidéo Gag...
Malgré tout ce fouillis, dans des décors d'entrepôts, de garages, de décharges, de fourrières (qui rappellent le film MANIAC de W.Lustig), cela reste donc un film gore avec les mutations des personnages qui ingurgitent la boisson fatale, et qui fondent, se dissolvent dans des amas gluants et multicolores, ce qui donne un aspect certes dégueus mais pas très crédibles. Il reste quand même quelques moments réussis : le mec obèse qui explose, Bronson qui perd la tête, ...
Le moins que l'on puisse dire, c'est donc que STREET TRASH ne fait pas dans la dentelle, et on peut comprendre que l'on soit tenté de zapper devant ce qui peut apparaître comme un spectacle répugnant (je passe sur les rots, les pets...), mais ça vaut quand même le coup d'aller jusqu'au bout parce que la scène pendant le générique final, où l'on retrouve le parrain mafieux sur le point de règler son compte à un traître, est véritablement à hurler de rire, jusqu'aux derniers dialogues en voix off...

REPLIQUE :
- Je suis pas allé à la selle depuis un mois...
- C'est pour ça que tu pues d'la gueule ?

Réplique délicate entre deux clochards

- Suce moi la bite !
- Suce toi la bite toi même !!
- Va niquer ton chien !!!
Réplique entre le vendeur de la gnôle Viper et un client

MA NOTE :
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INDICE DE GORITUDE :
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LES LIENS :
bon article sur films.cultes03.free.fr
article très complet sur dvdcritiques.com
fiche sur allocine.fr
fiche sur imdb.com

LA P'TITE MIGNONNE DE SERVICE :

L'IMAGE :Bronson dans une scène explosive


Bande annonce en V.O.

COPYRIGHT IMAGES : Street Trash Joint Venture / Lightning pictures / Metropolitan Filmexport

mercredi 27 juin 2007

CABIN FEVER


L'HISTOIRE : Avant de rentrer dans le monde du travail, cinq étudiants se louent une cabane en forêt afin d'y fêter la fin de leur cycle universitaire et de profiter de leurs derniers instants de liberté. Mais la fête tourne au drame quand un vieil ermite, porteur d'un étrange virus qui lui ronge les chairs, vient à leur rencontre...

MON AVIS : Le réalisateur de HOSTEL et de GRINDHOUSE livre ici un film de série B assez honnête mais qui véhicule un paquet de clichés un peu éculés : la bande de jeunes qui va s'isoler dans une forêt, ça nous rappelle quand même un paquet de films... Le casting est typique avec les petites mignonnes, les beaux gosses et l'abruti de service. Quelques clins d'oeil comme Dennis, le gosse autochtone attardé qui rappelle DELIVERANCE, et il reste simplement quelques grammes d'originalité puisqu'il n'est pas question de Diable, de monstre, mais d'un étrange virus qui provoque des malaises, des hémorragies... On assiste donc à un festival de crachats sanguinolents, des gros plans de cloques, de croûtes. On joue beaucoup sur le côté chair de poule et dents qui grincent, avec par exemple, la scène où Marcy se passe un rasoir sur les jambes, alors que sous la mousse à raser, on voit des croûtes apparaître. Le gros plan "croûte / lame de rasoir" est un effet frissonnant garanti, mais des frissons d'un nouveau genre. Rien de révolutionnaire donc, si ce n'est que Eli Roth a peut-être inventé un sous-genre : le gore dermatologique !

REPLIQUE :
- Pancake ! Pancake !

Réplique de Dennis, le jeune garçon attardé, avant qu'il s'en prenne à l'un des héros

MA NOTE :
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INDICE DE GORITUDE :
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LES LIENS :
fiche sur imdb.com
fiche sur Allocine.fr
Site officiel

LA P'TITE MIGNONNE DE SERVICE :Jordan Ladd, dans le rôle de Karen

L'IMAGE :L'un des personnages qui s'est fait un masque à l'hémoglobine...


La scène de "pancakes"...

COPYRIGHT IMAGES : Lion's Gate films

vendredi 15 juin 2007

LA MAISON DE CIRE (HOUSE OF WAX)



L'HISTOIRE : Un week-end festif tourne au cauchemar pour six jeunes, prisonniers de la Maison de Cire…
Carly (Elisha Cuthbert), Paige (Paris Hilton) et leur copains ont pris la route pour assister au plus grand match de foot de l'année. Le groupe décide de camper dans la nature, et les ennuis commencent avec l'intrusion nocturne d'un mystérieux routier. La tension et l'angoisse montent rapidement, et Carly aura fort à faire pour désamorcer une bagarre entre son petit ami Wade (Jared Padalecki) et son frère Nick (Chad Michael Murray).
Le lendemain, les jeunes découvrent que leur voiture a été sabotée. Un autochtone offre de les conduire à Ambrose, la seule ville à des kilomètres à la ronde. L'attraction locale est un musée à nul autre pareil, peuplé de statues de cire d'un réalisme stupéfiant, qu'on jurerait… VIVANTES. Cary et ses amis ne vont pas tarder à comprendre pourquoi, et à découvrir les noirs secrets d'Ambrose et son "sculpteur" fou…

MON AVIS : Ce qui est terrible avec ce film c'est que je n'ai lu que des avis très très mauvais, tout le monde s'acharnant sur Paris Hilton qui joue le rôle de Paige... Et au final, ce serait donc plutôt une bonne surprise ! Bien sûr, on a notre dose de clichés propres au genre : la bande de jeunes, une route paumée, la nuit, une maison bizarre, des autochtones arriérés. Bien sûr, Paris Hilton, sur qui la presse mondiale se déchaîne, ne fait pas une prestation terrible et nous gratifie d'un strip tease totalement gratuit (pas désagréable mais pas utile), et frise le ridicule quand elle s'enfuie devant le méchant en soutien gorge. Parce que quand c'est Carmen Electra dans SCARY MOVIE, au milieu des jets d'eau qui se déclenchent sur son passage, on est morts de rire, mais quand c'est Paris Hilton, on est consternés. Bref, ceci étant dit, il reste un film qui a un peu de mal à démarrer mais qui tient le spectateur en haleine, grâce à une réalisation assez soignée et des décors très recherchés. On est dans une ville fantôme peuplée de gens en cire, qui cachent un secret que je ne révèlerai pas. Il y a toute une variation autour du thème des liens gemmelaires et fraternels : les deux méchants, Vincent et Bo sont des jumeaux, deux des jeunes sont des jumeaux : Carly et Nick, et puis le cinéma de la ville fantôme projette WHATEVER HAPPENED TO BABY JANE, le film où Bette Davis et Joan Crawford jouaient deux soeurs, dans un climat oppressant. Les décors de la cave où Vincent prépare ses statues de cire est très bien fait, et la scène finale assez impressionnante est un bon climax et une belle réussite d'effets spéciaux. Le gore n'est pas en reste même s'il tarde à venir. On n'échappe pas à certains poncifs (les sursauts classiques... "ah c'est toi, tu m'as fait peur !"), mais il y a de la recherche également dans les cadrages avec quelques plans des personnages à la verticale de très haut, qui donnent un style à ce film qui s'en tire donc de manière assez honorable. Reste à voir le film original avec Vincent Price...

REPLIQUE :
--- rien à signaler ---

MA NOTE :
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INDICE DE GORITUDE :
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LES LIENS :
la fiche sur imdb.com
fiche sur allocine.fr
site officiel
fiche film sur cinemovies.fr

LA P'TITE MIGNONNE DE SERVICE :La délicieuse Elisha Cuthbert dans le rôle de Carly

L'IMAGE :Paris Hilton (Paige) a de drôles de choses qui lui passent par la tête...



COPYRIGHT : Warner Bros. / village roadshow pictures / dark castle entertainment

jeudi 14 juin 2007

ECORCHE VIF (SKINNED DEEP)



L'HISTOIRE : Tina, son frêre simplet et leurs parents, péquenauds patentés, visitent les USA sur quatre roues quand ils sont victimes d’une crevaison. La paternel se rend alors au restoroute le plus proche, où il est accueilli par une charmante vieille dame qui lui propose d’amener sa famille à déjeuner chez elle, pendant que son fils s’occupera de sa voiture. Le père accepte, et entraîne les siens dans une demeure en piteux état, sorte de musée vivant du bric à brac, du jouet cassé et de la récup’. Bizarrement, seule Tina flippe, tandis que ses parents sont ravis d’être assis aux côtés d’un étrange vieillard (le Surgeon General), d’un nain peu rassurant (Plates), et d’un jeune homme à la tête hypertrophiée (Brain). Tout se passe pour le mieux à la table de cette famille, jusqu’à ce que le Surgeon General révèle son véritable visage et tue papa et maman. Tina et son frère s’enfuient, mais ils sont rattrapés par les dégénérés et le petit littéralement coupé en deux. Reste alors l’adolescente, enfermée dans une pièce recouverte de papier journal, pour le plus grand plaisir de Brain (qui doit son surnom à la cervelle gigantesque qui lui sert de crâne), amoureux de la Belle...

MON AVIS : On a compris que nous sommes dans l'univers des tarés-criminels-qui-font-peur, dans la veine de DEVIL'S REJECTS et autres MASSACRE A LA TRONCONNEUSE, en passant par les autochtones de LA COLLINE A DES YEUX. Ici aussi, des voyageurs, la Nième famille américaine moyenne avec les parents, le gamin et la petite ado, vont se faire décimer par de monstrueux barjots. Voilà pour la classification et le genre du film. Donc, déjà, comme le spectateur pense immédiatement à tous ces autres films autrements mieux ficelés, il y a une rapide déception. Mais après tout, découvrons... une bonne surprise peut-être ? Et ben non ! très vite on comprend que nous sommes dans un nanar qui va battre des records de surréalisme. Dans la famille monstrueuse, on prend le parti (enfin je crois... j'espère...) du second degré et du comique. Mais c'est surtout le ridicule qui transparait à l'image. En effet, dans les trois principaux personnages, nous découvrons Warwick "Leprechaun" Davis dans le rôle d'un nain lanceur d'assiettes répondant au nom de Plates (!), ainsi qu'un grand garçon attardé, Brian, que tout le monde appelle Brain (cerveau) à cause de son hypertrophie du cerveau aux bulbes apparents... A côté de ces deux personnages risibles, reste le personnage très intéressant du Chirurgien, sorte de tête monstrueuse avec des lunettes de soudeur et une mâchoire faite d'une sorte de piège à loups. Là, pour le coup, c'est très intéressant visuellement et ce personnage est très réussi. Mieux utilisé, dans une meilleure histoire, on se met à rêver d'une série de films où ce Chirurgien aurait pu être le héros, car il a vraiment un look digne d'un Jason Voorhies, d'un Freddy Krueger ou d'un Mike Myers... Mais cette série de films ne verra jamais le jour, donc on oublie très vite d'autant que les ratages s'enchaînent très vite. Un aspect est marquant également et très raté : le décor. On sent qu'il y a une volonté de nous montrer une cave glauque, pleine de cadavres, de squelettes mais c'est très mal fait, c'est du faux-glauque, et même si l'on nous inflige une scène de vomi qui atterrit sur la caméra, on ne ressent jamais le malaise qui était tangible et perturbant dans des films comme SEVEN ou LE SILENCE DES AGNEAUX.
Les sommets du nanar sont atteints à plusieurs reprises lorsque l'on voit Brain partir en moto faire un pique-nique avec Tina, son otage, ornant sa tête hideuse d'une coiffe d'indien emplumée... et la scène où son crâne explose, libérant du sirop de menthe (ben oui, un truc vert et visqueux...) avec, à l'intérieur, des cubes d'enfant, héritage ridicule des expériences du Chirurgien... Faut le voir pour le croire, c'est du 100% n'importe quoi.
La fin est débile de chez débile, avec une tentative de message philosophique sur le déclin de l'Humanité, et puis aussi des monologues un peu longs (personnage de Plates) qui ressemblent presque à des divagations verbales de Jean-Claude Vandamme...
L'interprétation est définitivement nulle, les effets gore s'en tiennent au minimum syndical, et donc on peut vite oublier ce ratage dont on pourrait penser qu'il remonte aux années 80 alors que c'est un film de 2003...

REPLIQUE :
...rien de marquant

MA NOTE :
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INDICE DE GORITUDE :
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LES LIENS :
fiche sur imdb.com
article sur psychovision.net

LA P'TITE MIGNONNE DE SERVICE :Tina, interpretée par Karoline Brandt

L'IMAGE :Tina face au Chirurgien

COPYRIGHT : Center Ring Entertainment / Amsell Entertainment

mercredi 13 juin 2007

EVIL DEAD 2 (EVIL DEAD II : DEAD BY DAWN)



L'HISTOIRE : Deux jeunes amoureux se rendent dans la cabane du professeur Knowby, qui a mystérieusement disparu apres avoir eu en sa possession quelques pages du livre des morts, redoutable grimoire disparu au XIVe siècle.

MON AVIS : Je n'avais jamais vu Evil Dead 2, et, en découvrant le film, je me suis dit un instant : "Mais Sam Raimi nous refait un copié collé du premier Evil Dead !". On retrouve en effet la même forêt hostile, le même chalet ou presque, la même voiture au début... Heureusement, cette inquiétude est vite levée devant le rythme délirant qui booste le film et les délires visuels qui s'enchaînent avec plus de moyens que dans le premier opus. On sent que le réalisateur, qui s'était déjà éclaté dans son premier film avec des bouts de ficelle, a voulu aller encore plus loin dans le jusqu'auboutisme gore, avec manifestement des moyens au moins décuplés. Pour le plaisir du spectateur fan de gore, il nous en remet une louche sévère, un peu comme un ami qui vous a reçu modestement il y a quelques années et qui veut, maintenant qu'il a plus de ressources, mettre les petits plats dans les grands. Les travellings de caméra à ras du sol sont plus rapides et plus fluides, les mouvements plus tourbillonnants. Le petit pont de bois (non... pas celui de Yves Duteil...) du premier film, fait place à un pont irréel surplombant un abîme. Rien que cette image flagrante a l'air de vouloir dire au spectateur : "vous allez en avoir pour votre argent, on a fait les choses en grand". Bruce Campbell est encore plus charismatique et nous offre des scènes hallucinantes, comme la lutte contre sa main possédée qu'il va devoir couper... Il se démène à la façon d'un Jim Carrey dont il a parfois quelques mimiques. Nous avons droit aussi à la scène de l'agression d'une nana par un arbre et par une végétation hostile, des duels à la tronçonneuse, des monstres en tous genres. D'ailleurs, alors que Spiderman 3 et sa débauche d'effets spéciaux de dernière génération vient d'envahir les écrans, on peut se demander si Sam Raimi n'aurait pas envie de nous refaire un Evil Dead 4 avec les moyens d'aujourd'hui. Car Evil Dead 2 datant de 1987, il y a quand même quelques effets qui font un poil carton pâte même si cela n'enlève rien à notre jubilation. Je parlais dans le post précédent du film Le sous-sol de la peur, et déplorait que les effets comiques voulus par Wes Craven tombent systématiquement à plat. Ici, c'est le contraire, tout est mené avec aisance, et pour en revenir aux scènes avec la main posssédée, coupée, qui devient donc une main "balladeuse", il y a quelques gags qui valent leur pesant de cacahuètes...
La fin que je ne révèle pas est la dernière surprise (de taille) de ce film jouissif et délirant

--- EDIT : je vois sur Wikipedia que Sam Raimi prépare pour 2008 un film intitulé Conséquences, qui serait Evil Dead 4, promis j'avais pas regardé avant !

REPLIQUE :
- Jake... tu serres ma main trop fort
- Poussin, je ne te tiens pas la main !

Réplique entre Bobby Joe et Jake : c'est en fait la main possédée de Ash qui tient la main de la jeune fille


MA NOTE :
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INDICE DE GORITUDE :
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LES LIENS :
la fiche sur imdb.com
fiche analyse DVD sur commeaucinema.com
article sur allocine.fr

LA P'TITE MIGNONNE DE SERVICE :Denise Bixler dans le rôle de Linda, qui ne va pas faire long feu...

L'IMAGE :Ash (B.Campbell) ensanglanté (du tomato juice Campbell ???)

COPYRIGHT : De Laurentiis Entertainment Group (DEG) / Studio Canal+

mardi 12 juin 2007

LE SOUS-SOL DE LA PEUR (THE PEOPLE UNDER THE STAIRS)



L'HISTOIRE : Fool, un jeune garçon, vit dans le ghetto de Los Angeles. Lorsque sa famille est à bout de misère, il se laisse convaincre par deux de ses amis de cambrioler une maison où nul n'ose plus s'aventurer depuis des années. La nuit, des soupirs et des gémissements s'en echappent, et un couple démoniaque en garde l'entrée. Fool parvient à s'introduire dans la maison, où il va vivre la plus terrifiante des expériences.

MON AVIS : Film très décevant et très énervant, qui prouve que l'oeuvre de Wes Craven est très décousue. C'est vendu comme un film d'horreur et ce n'est jamais terrorisant. L'espèce de contexte social sur fond de ghetto noir est un prétexte vite expédié et le jeune héros, Fool, fait penser à Arnold et Willy, qui va rencontrer, dans cette maison un ersatz de fille Ingalls, sauf que le couple d'adultes n'a rien à voir avec les parents de La petite maison dans la prairie, puisqu'il s'agit de cinglés. L'ambiance est donc très bizarre, allant plus dans la direction de l'ennui et du ridicule que dans celle de l'angoisse et du gore. On voit un gros chien qui fait sursauter de temps en temps, on voit aussi des gens tapis dans les fondations de la maison, avec un look de zombie raté, un gamin, "Cafard", à la langue coupée... L'homme de la maison, "Papa", joué lamentablement par Everett Mc Gill (transfuge de la série Twin Peaks), est une pitoyable caricature de méchant, répétant en boucle "burn in hell !!!", et enfilant de temps en temps une combinaison de cuir noir intégrale qu'il aurait volé à Catwoman... Son jeu est exagérément cabotin, et frise l'insupportable. La mise en scène est plate et on est dans une ambiance digne de Maman j'ai raté l'avion avec des courses poursuites interminables dans les couloirs et les soupirails de cette maison invraisemblable. Ce n'est jamais comique, jamais effrayant, jamais passionnant...
Même Ving Rhames, qui allait croiser la route de Quentin Tarantino deux ans plus tard avec Pulp Fiction, est allé se fourvoyer dans ce qui est un désespérant ratage.
Avec la meilleure volonté, il n'y a rien à sauver de cette daube...
Je viens de voir sur imdb.com qu'un remake semblait prévu pour 2008, sans doute pour refaire avec une sauce bien plus épicée ce navet fadasse. On verra !

REPLIQUE :
- Les vilaines filles rôtissent en enfer !!!

Réplique de Dad (E. McGill) à Alice, et expression qu'il va dire au moins 20 fois tout au long du film


MA NOTE :
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INDICE DE GORITUDE :
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LES LIENS :
fiche sur imdb.com
fiche sur allocine.fr
article sur scifi-universe.com
fiche sur horreur.com

LA P'TITE MIGNONNE DE SERVICE :Kelly Jo Minter dans le rôle de Ruby

L'IMAGE :Dad (E. McGill) fait un peu de boucherie dans sa cave

COPYRIGHT : ALIVE FILMS / UNIVERSAL STUDIOS