mardi 31 juillet 2007

LA CAVE (FAIR HAIRED CHILD)


Série "Masters of horror" - saison 1 - épisode 9



L'HISTOIRE :Tara, jeune adolescente marginalisée, est kidnappée par un couple qui la
séquestre dans leur cave avec leur fils Johnny, du même âge. En dépit du fait
qu'il soit doux et sensible, Johnny cache un terrible secret ! Ces deux enfants
développent un lien particulier qui leur permettra de combattre une terrible malédiction

MON AVIS : J'avoue qu'après avoir lu la critique de Dr DEVO sur le blog matierefocale.com, je n'ai quasiment plus envie de dire quoique ce soit sur cet épisode de MASTERS OF HORROR. Lisez ça (voir lien ci-dessous), c'est hyper complet et super juste.
Un prologue dont on se dit qu'il va s'agir d'un teen movie, mais l'ambiance campus est évacuée en quelques scènes. Puis on est vite plongés dans l'ambiance angoissante de la cave, bien plus réussie que le décevant SOUS-SOL DE LA PEUR de Wes Craven.
En 50 minutes, durée de l'épisode, le réalisateur de TERREUR POINT COM et de LA MAISON DE L'HORREUR réussit magnifiquement son exercice, alliant un casting super bien choisi avec un quatuor d'acteurs convaincants en tête duquel le duo inquiétant que forment Lori Petty et William Samples, des images très fortes, et une mise en scène musclée ponctuée de flash-backs et rythmée par une musique de Beethoven souvent interrompue par des pincements de cordes de violons pour accompagner les scènes "choc".

MA NOTE :
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INDICE DE GORITUDE :
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LES LIENS :
Magnifique article de Dr DEVO dans matierefocale.com


LA P'TITE MIGNONNE DE SERVICE :Lara, interprétée par Lindsay Pulsipher

L'IMAGE :

COPYRIGHT IMAGES : IDT Entertainment inc., Industry Entertainment, Nice Guy Productions

dimanche 29 juillet 2007

NOUVELLE CUISINE (GAAU JI / DUMPLINGS)



L'HISTOIRE : Une ancienne star de Hong Kong, Madame Ching Lee (Miriam Yeung), choisit de faire appel aux services d'une énigmatique cuisinière, Tante Mei (Bai Ling) dont les raviolis auraient le pouvoir de rajeunir quiconque les mange. Prête à tout pour être belle, espérant reconquérir son mari (Tony Leung Kar-Fai) qui la trompe, Ching Lee décide de tenter l'expérience. Mais qui sait ce que cache cette mystérieuse recette...

MON AVIS : Le mot qui résumerait le mieux ce film selon moi, c'est... perturbant. J'avais déjà vu la version courte dans le film TROIS EXTREMES, et c'est donc ici la version long métrage de cette histoire glaçante. Bien entendu, l'intérêt du film repose dans le secret de fabrication des fameux raviolis de Tante Mei, et je me garderais bien de révéler quoique ce soit pour ne pas gâcher la surprise des lecteurs qui ne connaitraient pas encore ce film que je conseille vivement.
C'est magnifiquement filmé avec des images et des cadrages parfaits, et une bande-son magistrale pour un film d'angoisse.
Ce n'est pas tout à fait un film gore (pas de zombies, pas de tueur fou, pas de monstre...), mais ce serait presque pire !
Sous des allures de drame social à la Ken Loach version Asie, on découvre une histoire qui fait voler en éclats certains tabous, et qui en dérangera plus d'un.
C'est une horreur presque raffinée, aussi discrète qu'insoutenable, un très curieux mélange qui laissera insensible les plus blasés (une minorité je pense) qui penseront que "oh, ce n'est que ça, pas terrible !", mais qui terrorisera les plus sensibles qui se diront "non c'est pas possible...".
D'autant qu'à part une musique super efficace, tous les codes du genre sont contournés et il est difficile de deviner ce qui va se passer.
Le fameux secret horrible est révélé un peu rapidement à mon goût, mais tout est diaboliquement efficace, d'autant que l'évolution du récit nous propose malgré tout un crescendo dans l'horreur, puisque Tante Mei va satisfaire les exigences de plus en plus "gourmandes" de Mme Lee.
Voilà le genre de film qui marque, qui ne ressemble à aucun autre, on serait même tenté de dire "un vrai régal" mais ce serait vraiment de mauvais goût, je dirais simplement... génial !

REPLIQUE :
- On dit que vos raviolis sont excellents !

première phrase de Mme Lee à Tante Mei

MA NOTE :
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INDICE DE GORITUDE :
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LES LIENS :
fiche sur imdb
article sur cineasie.com
article de Carine Filloux sur filmdeculte.com
fiche sur cinemovies
critique de Françoise Maupin sur figaroscope.fr
critique de Marie Guyot sur lequotidienducinema.com
---- ATTENTION : certains liens révèlent le secret du film...

LA P'TITE MIGNONNE DE SERVICE :La jolie maîtresse de Mr Lee.

L'IMAGE :L'une des victimes de tante Mei...



COPYRIGHT IMAGES : Applause Pictures
/ Fortissimo Film Sales / Wild side films

BLOOD AND CHOCOLATE



L'HISTOIRE : Une jeune et jolie jeune femme, Vivian, tente de protéger son secret tout en vivant une vie normale... Mais tout se complique lorsque la jeune femme, à moitié loup-garou, tombe amoureuse d'un humain. Vivian doit alors choisir entre l'amour qu'elle porte à sa famille et à son petit ami et sa condition de loup-garou.

MON AVIS : Un film très agréable à regarder car très soigné, mais, avec un tel titre, je n'imaginais pas ça comme ça du tout. Autant dire tout de suite que c'est très peu gore, et que le cocktail sang et chocolat du titre ne tient qu'à la citation du livre LE LOUP DES STEPPES, et au fait que Vivian habite au-dessus de la chocolaterie de sa tante, dans laquelle il y a deux scènes. Donc basta pour le chocolat. Et pour le sang, ben c'est celui qui rend fou les loups-garous, et on ne voit du sang qu'à travers quelques égratignures et petites coupures. C'est donc assez joliment réalisé pour ce qui est de la forme et de l'esthétique du film : un joli cinémascope bien léché, mais pour le reste, ce film serait une sorte de mix fauché entre UNDERWORLD, pour le côté familial et clanique mais sans les décors ni les costumes somptueux, et YAMAKAZI pour les prouesses acrobatiques des acteurs (au point d'ailleurs qu'ils sautent contre les murs même sans raison, quand ils sont seuls dans une ruelle, sûrement histoire de garder la forme). Un zeste de romantisme pour l'idylle impossible entre Vivian et Aiden, et des effets spéciaux un peu tirés par les cheveux parce que les morphings entre les humains et les loups se font par le biais d'une espèce de flou lumineux, sans doute bien plus facile à concevoir que les véritables transformations en gros plan que l'on a déjà vu ne serait-ce que dans LE LOUP-GAROU DE LONDRES. Donc faut pas déconner, d'autant que l'on aurait été indulgent si cette pirouette visuelle était compensée par de belles scènes de morsures et de corps déchiquetés mais que nenni ! Le summum du gore qui ne mérite d'ailleurs par le qualificatif de gore), étant donc quelques blessures par-ci par-là. ça se passe à Bucarest, nouvelle tendance de tourner dans des pays de l'Est pour des raisons de budget, parce que cela donne des décors plutôt insipides. On imagine la même histoire en plein New York, c'était déjà plus jouissif, et puis autre aspect du côté cheap de la production, on a investit dans 5 ou 6 paires de lentilles jaunes pour simuler des yeux de loups, bonjour le spectaculaire... Enfin, côté acteurs, là non plus, pas de quoi pavoiser : la petite mignonne de service, son prétendant avec des airs de Jean-Louis Murat et le même côté clown triste, et un Olivier Martinez frimeur et sans charisme en chef de meute aussi peu crédible que dans INFIDELE où Diane Lane trompait rien moins que Richard Gere pour lui...
C'est donc sans doute aussi le titre qui est mal choisi (même s'il est racoleur à souhait), puisqu'au final on a la sensation d'avoir vu un spectacle pas désagréable mais quand même hyper décevant.

REPLIQUE :
- Effrayé je fuyais aveuglément... j'avais le goût du sang et du chocolat dans ma bouche, l'un aussi détestable que l'autre

Réplique de Astrid à Vivian, qui cite Steppenwolf

MA NOTE :
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INDICE DE GORITUDE :
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LES LIENS :
fiche sur imdb
fiche sur allocine
fiche sur cinemovies
site officiel du film

LA P'TITE MIGNONNE DE SERVICE :Vivian (A.Bruckner)

L'IMAGE :La mort de Rafe (B.Dick) qui n'a pas supporté la médaille en argent de Aiden



COPYRIGHT IMAGES : Berrick Filmproduktion / Blood & Chocolate Productions Ltd. / Metro-Goldwyn-Mayer (MGM) / Lakeshore Entertainment

samedi 28 juillet 2007

BODY TRASH (BODY MELT)


L'HISTOIRE : Les habitants de la paisible bourgade de Peebles Court deviennent les cobayes d'un scientifique qui les utilise pour tester son nouveau produit miracle. Ayant des effets bénéfiques au départ, les effets secondaires sont malheureusement plutôt catastrophiques. Après une phase d'hallucinations intenses, le produit provoque des ravages insoupçonnés : cordes vocales qui étouffent son propriétaire, placenta qui mange le foetus d'une femme enceinte, corps qui fondent, explosion du pénis...La police enquête et tente de percer ce mystère...

MON AVIS : Film australien de série B, BODY TRASH, qui s'appelle également BODY MELT selon les jaquettes de DVD, est un gentil navet face auquel on peu avoir un peu d'indulgence. Je pestais récemment contre un film comme ZOMBIE ISLAND MASSACRE qui était malhonnête dans le sens où on n'apercevait ni zombie, ni massacre, mais ici il y a quand même de gros efforts pour nous servir un spectacle gore bien dégueu. On peut supposer que les auteurs du film sont des fans du genre puisqu'ils vont par exemple baptiser l'un de leurs personnages du nom de Gino Argento, clien d'oeil au patronyme d'un des plus grands réalisateurs de films d'horreur qui n'est forcément pas un hasard. La famille de pecnots attardés est un autre évident clin d'oeil à tout un tas de chefs d'oeuvres du genre que l'on ne renommera pas pour la Xième fois. Le gore en question est assez trash dans le sens où rien ne va nous être épargné : une femme enceinte qui va exploser, une érection mortelle d'un monsieur muscle, des torrents de morve, de bave, une langue géante, des décompositions de cadavres dégoulinantes... avec une dominante pour les liquides purulents et verdâtres...
Comme souvent, le principal défaut du film vient d'un scénario qui s'éparpille. On est dans une ambiance presque voisine de SOLEIL VERT, avec un toubib qui a dû faire ses études avec le Dr West de REANIMATOR (puis après leur cursus se serait un peu spécialisé chacun dans une voie différente). On ne comprend pas tout et personnellement, je n'ai pas capté l'apparition de la nana qui collectionne les côtes humaines, qui arrache une côtelette à l'un de ses amants, comme s'il s'agissait d'une autre histoire dans l'histoire. Aurais-je piqué du nez pendant la projection de ce petit film qui ne dure que 1 heure 15 ?
Le côté désuet et amateur des acteurs passe, on s'en fout, on sait que l'on est dans une série B, même si le côté série télévisée à la INSPECTEUR BARNABY n'est pas très excitant...
Les plans à répétition d'entrailles humaines filmées de l'intérieur au plus profond des vaisseaux sanguins devient vite lourdingue et n'apporte rien mais l'amateur de gore indulgent ne sera pas déçu, un peu dérouté sans doute, mais c'est quand même une petite curiosité que l'on peut se passer en première partie d'un Romero par exemple, en prenant l'apéro...

MA NOTE :
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INDICE DE GORITUDE :
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LES LIENS :
la fiche sur horreur.com
fiche sur psychovision.net
fiche sur dvd.fr
fiche sur imdb.com

LA P'TITE MIGNONNE DE SERVICE :Lisa McCune, dans le rôle de Cheryl, enceinte. Une grossesse qui n'ira pas à son terme...

L'IMAGE :L'abus de certaines pilules est dangereux pour la santé...


"best of" (si on peut dire...) de quelques scènes choc du film. A ne pas regarder si vous souhaitez garder un effet de surprise, même si cette compil' n'est pas exhaustive

COPYRIGHT IMAGES : Dumb movies / Body Melt Pty. Ltd / Goldvision

jeudi 26 juillet 2007

DRAWING BLOOD (SERGIO LAPEL'S DRAWING BLOOD)


L'HISTOIRE : Diana est une artiste peintre. C'est aussi une vampire. Son assistant, Edmond, lui fournit des modèles afin qu'elle puisse peindre des nus pour son exposition. Une peinture spéciale, concoctée avec le sang de ses victimes, qu'elle n'hésite pas à saigner après les avoir dessinées. Edmond n'aime pas son "job" mais il est sous l'emprise de Diana qui menace de le transformer en vampire s'il ne lui obéit pas. Un jour, Edmond rencontre Dee, une prostituée, et tente de l'aider. Mais Diana tombe sous le charme de Dee et la veut pour modèle...

MON AVIS : Je bouffe du navet en ce moment... on comprend pourquoi certains DVD sont mis dans les bacs à des prix si bas ! Bref... Alors ça commence pompeusement par une citation de Guido Reni qui disait, en parlant du peintre Rubens, qu'il mettait du sang dans ses couleurs. Voilà, ainsi q'achève le volet culturel du film, une production TROMA. ça commence avec une nana qui se déshabille, ok, il va y avoir une grosse dose d'érotisme pour compenser l'absence de gore. Puis on nous présente l'héroïne, cette artiste vampire qui peint des femmes qu'elle a croqué, avec leur propre sang. Donc en cinq minutes, on connait le sujet, on a eu une démonstration et tout le reste ne sera qu'une pitoyable répétition. Pourquoi ne pas avoir ménagé le suspense avec une révélation tardive du secret de l'artiste ? En plus, ces soi-disant vampires qui se balladent en plein jour, franchement...
Avec des images dignes d'un screener divx, des bruitages débiles comme la morsure qui ressemble à une pomme que l'on attaque à pleine dents. On doit aussi subir de longues scènes de face à face entre deux personnages, lourdes en dialogues inutiles, qui font penser à ces feuilletons sud-américains ou Edouardo vient de comprendre que Manolita le trompait avec Mauricio... L'illustration musicale est absolument insupportable : on ne nous épargne rien, du classique, du piano bar, de l'acid jazz... autant de morceaux qui n'ont jamais le moindre rapport avec la scène qui se déroule. Rajoutez à cela une tripotée de grossièretés du style "je m'sens comme si j'avais baisé un serpent !", et des trucages abominables comme le feu dans la scène finale, sorte de surimpression tremblante et approximative d'un autre âge.
Bref, si on se réunit avec quelques copains fans de gore, que l'on se prend quelques fausses dents dans un magasin de farce et attrappes, un peu de viande hachée, de la liqueur de cassis pour le sang et un téléphone portable pour filmer une histoire de vampires, je suis sûr qu'on fera mieux que cette daube indigeste à oublier très vite (d'ailleurs pas facile de trouver des liens internet pour cette catastrophe !)
Bon... faut que je me passe un bon film parce que là, ça part en sucette ce blog !

MA NOTE :



INDICE DE GORITUDE :
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LES LIENS :
la fiche sur imdb.com
la fiche sur horreur.com

LA P'TITE MIGNONNE DE SERVICE :L'artiste vampire et son modèle. Je doute que dans le contre-jour et le flou on ait voulu faire un effet à la David Hamilton...

L'IMAGE :L'une des morsures

COPYRIGHT IMAGES : Corndog Enterprises

mardi 24 juillet 2007

BLOODGNOME (BLOOD GNOME)



L'HISTOIRE :Appelé par la police pour photographier un cadavre atrocement mutilé sur les lieux d'un meurtre, Daniel découvre de surprenants indices pendant l'enquête. Des indices à ce point incroyables, démentiels, qu'il passerait pour fou s'il en parlait. Attiré par la belle et envoûtante Elandra dans un monde de perversion et de plaisirs interdits, il s'aperçoit que sa scandaleuse maîtresse jette des humains en pâture à des créatures cannibales en provenance d'une autre dimension...

MON AVIS : Un pur nanar soyons clairs. Mais deux ou trois choses à dire quand même... Ce qui est caractéristique dans BLOODGNOME, c'est un évident effort scénaristique. On sent que l'imagination des auteurs de cette histoire est fertile, et ça part même un peu dans tous les sens. Une ambiance de serial killer, des victimes dans le milieu sado-maso, un photographe de scènes de crimes qui a un passé très chargé puisque sa petite copine a été elle aussi massacrée, des créatures monstrueuses, le photographe qui semble le seul capable de voir les créatures... Il y avait un point de départ original, sauf que j'ai été un peu largué parce que je n'ai pas compris d'où venaient ces créatures et j'avoue que je ne vais pas me repasser le film pour comprendre. Il y a quand même quelques confusions dans la forme. De même qu'il y a des paradoxes dans la réalisation avec une image très belle par moments, sans doute une prise de vue en vidéo, mais aussi une accumulation de gros plans flous avec une mise au point parfois approximative qui semble laisser penser que tout cela a été fait à la va-vite et que l'on n'a pas multiplié les prises. Le background sado-maso est évidemment le prétexte à un érotisme très présent, et on a droit à des gros plans de tétons caressés par des crochets et des poitrines en tous genres ligotées comme des rôtis... Les créatures sont entr'aperçues, on évite de s'attarder sur elles de peur de voir les imperfections de ces gnomes pas terribles et un peu pacotille. Le final avec la mère des créatures est tiré par les cheveux, on aperçoit la caisse dans laquelle elle se cache, avec deux trois effets de lumière et de fumée et puis hop c'est règlé. Certains bruitages aussi de coups de poings sont archi lamentables. Le sang coule à flot quand même mais dans des effets également très cheap : on nous propose davantage des cadavres ensanglantés que des scènes d'action gore. Bref, on garde une impression de gâchis car il y avait de bonnes idées au départ. Il faudrait qu'un réalisateur comme Guillermo Del Toro nous fasse un remake musclé avec des petites corrections de scénar' et davantage de moyens... Donc Guillermo, si tu me lis... (ben quoi, on peut rêver !)

MA NOTE :
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LES LIENS :
la fiche sur dvd.fr
la fiche sur imdb.com

LA P'TITE MIGNONNE DE SERVICE :Maria, la petite amie de Daniel (c'est en noir et blanc parce que c'est une scène dans un flash-back). La comédienne serait Elizabeth Hayden Smith mais je ne suis pas sûr à 100%... si tu lis ce blog Elizabeth, merci de me confirmer que c'est toi :)

L'IMAGE :Un petit gnome voit le jour... oh, c'est mignon... faudrait pas que ça grandisse !

COPYRIGHT IMAGES : Amsell Entertainment, Turning Point Films

lundi 23 juillet 2007

ZOMBIE ISLAND MASSACRE



L'HISTOIRE : Plusieurs couples décident de contacter un tour-opérateur afin de faire une visite guidée dans les Caraïbes, loin du stress citadin. Le bus va les mener jusqu'à un petit port où ils prendront le bateau en partance pour une petite île. Le guide a prévu pour le groupe, d’assister à une messe vaudou. Le maître de cérémonie va rentrer en transe et réveiller un mort…
Le spectacle devient insupportable pour un des jeunes couples, qui part s’isoler. Pour les autres il ne s’agit que d’un vulgaire show. N’attendant pas les amoureux partis se faire des papouilles, le reste du groupe retourne vers le car. Là, pas de chauffeur, mais d’étranges traces rouges badigeonnent le bus. Dans l’incapacité de démarrer le bus, le guide va tenter d’aller téléphoner pour demander de l’aide. Lui aussi disparaît !
Le groupe va alors entreprendre une promenade vers une habitation, au beau milieu de la nuit. Une escapade qui va rapidement s’avérer dangereuse… Des zombies rodent dans la brousse.

MON AVIS : Difficile de faire plus racoleur comme titre ! Je ne suis pas le premier à m'être fait avoir. Nous sommes ici dans un film à l'image granuleuse à côté duquel un épisode de Hawaii Police d'Etat ou de Kojak ferait figure de haute définition. Une ambiance La croisière s'amuse, dans un décor dominicain ou haïtien, avec une tripotée de couples variés tendance brushing seventies. Le problème c'est que nous sommes face à un truc malhonnête, une véritable escroquerie, puisque l'on aperçoit pas l'ombre d'un zombie ! Il y a certes une cérémonie vaudou ridicule en début de film, très ratée, puis quelques meurtres. Une créature feuillue également, et puis un twist final qui n'a rien à voir avec les zombies. C'est extrêmement mal joué et ça pourrait aller direct dans les annales des plus sombres nanars (la scène où Sandy apprend la mort de Tom... avec un flash-back pitoyable et désespérant où l'on voit les tourtereaux prendre un cocktail symbolisant le summum de leur bonheur...). Le cinéma d'horreur nous a montré qu'avec des bouts de ficelle et aucun budget, on pouvait voir des chefs d'oeuvre, mais ici c'est désespérant d'autant que l'action est lente. Dans le "genre vaudou", on reverra plutôt L'EMPRISE DES TENEBRES de Wes Craven, ou, encore mieux, ANGEL HEART d'Alan Parker avec M.Rourke et R. DeNiro, pas un film d'horreur, mais un pur chef d'oeuvre avec des scènes très saignantes... Bref, ce film est ce que l'on fait de pire chez Troma...

MA NOTE :



INDICE DE GORITUDE :
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LES LIENS :
la fiche sur imdb.com
la fiche sur horreur.com

LA P'TITE MIGNONNE DE SERVICE :Au début du film, Sandy sous la douche, avec ses gros nibards...

L'IMAGE :scène lamentable de la décapitation de Tom



COPYRIGHT IMAGES : Picnic Productions

jeudi 12 juillet 2007

DRILLER KILLER



L'HISTOIRE : Reno est un peintre ayant grand mal à vivre de son art. Dans un quartier miséreux de New York, il occupe un petit appartement en compagnie de deux femmes, l'une, Carole, étant sa fiancée, et l'autre étant la maîtresse de cette dernière. Le quotidien de Reno se partage entre travail acharné (durant l'intégralité du film, il peaufine une toile représentant un buffle) et plaintes à l'encontre d'un groupe de rock, les Roosters, répétant nuit et jour dans l'appartement voisin. Un soir, Reno tombe sur une publicité vantant les mérites d'une perceuse sans fil. Littéralement fasciné par cet engin, Reno, dès le lendemain, court s'en procurer un exemplaire. Persuadé que ses peintures lui parlent, de plus en plus nerveux contre Carole, obsédé par une image le représentant ensanglanté et hystérique, Reno finit par craquer et, perceuse en main, descend dans la rue exterminer les clochards, les lunatiques et les quidams hantant les recoins sombres de la Grande Pomme. Après plusieurs meurtres urbains, Reno, en toute logique, s'en prendra à Carole et à son nouvel amant...

MON AVIS : Encore un drôle de film... C'est le premier film du réalisateur de BAD LIEUTENANT, de KING OF NEW YORK et de SNAKE EYES. On est en pleine ambiance artistique underground new yorkaise, les personnages sont un ramassis d'artistes, marginaux, barjots, clodos, camés et autres cinglés en tous genres. C'est tourné d'une manière très cheap, on dirait du 8 mm gonflé, avec une image très granuleuse. Abel Ferrara, réalisateur, joue le rôle principal de Reno sorte de Gainsbarre qui va péter une durite en se transformant en serial killer. Bon, disons tout de suite que son personnage de Reno est assez loin de Leatherface, et il n'est pas vraiment crédible dans ce rôle de tueur sanguinaire. Mais sa prestation peut être vue comme, au contraire, le fait que c'est un mec ordinaire qui bascule dans la folie meurtrière. Le montage est un peu poussif, même si on ne s'ennuie pas. Lorsque les meurtres commencent, on assiste donc à des perforations bien sanglantes plus ou moins réussies. Il ne faut pas trop s'attarder sur le "jeu" des acteurs, parce que ça sent le free style et l'improvisation à donf', maisDRILLER KILLER n'est pas juste un film où l'on nous propose une variation avec un outil différent (pour nous changer des tronçonneuses), c'est une vraie curiosité pour cinéphile, un peu comme si on découvrait que Pialat avait commis un jour un film d'horreur. ça pourrait être un film conceptuel, mais il y a quand même, malgré ces images très sombres, la petite touche érotique, et la bonne dose d'hémoglobine, pour un résultat aux frontières du bizarre...

MA NOTE :
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LES LIENS :
la fiche sur imdb.com
très long et passionnant article de Jean Thooris sur cine-studies.net avec commentaires de 60 plans du film
fiche sur ohmygore.com
fiche sur allocine.fr

LA P'TITE MIGNONNE DE SERVICE :Les deux jolies choristes de Tony

L'IMAGE :L'un des premiers trous faits par Reno...


COPYRIGHT IMAGES : Navaron Productions / Cult epics movies