lundi 8 octobre 2007

TRAUMA



L'HISTOIRE : Aura Petruscu, une jeune fille anorexique de 16 ans, s'évade d'un hôpital psychiatrique et rencontre David. Elle est ramenée à ses parents, qui sont décapités le soir des retrouvailles. Aidée par David, la jeune fille va méner l'enquête pour arrêter l'assassin, mais celui-ci continue à tuer d'une façon effroyable tous les témoins d'une drame qui s'était déroulé des années plus tôt et qui semble représenter la clé du mystère...

MON AVIS : Assez décevant, TRAUMA est une sorte d'enquête criminelle fadasse, sans grand suspense et d'un intérêt quelconque. Si la réalisation est correcte, sans plus, on a du mal à croire que ce pseudo-giallo est signé du réalisateur de SUSPIRIA et INFERNO. La faute à un scénario archi convenu, du niveau d'une série policière banale, avec une révélation finale qui a l'effet d'un soufflé raté. La faute aussi à un casting pas très futé : un Brad Dourif dont on exploite la réputation d'acteur sulfureux, mais dans une prestation gâchée, notamment dans la scène de l'ascenseur (je n'en dirais pas plus) où les effets spéciaux sont foirés. Frederic Forrest nous la joue un peu à la Eric Von Stroheim dans sa minerve, personnage faussement déglingué auquel on ne croit pas un seul instant. Bien sûr, il y a la jeune Asia Argento qui est l'exception, dans le rôle de l'héroïne, très habitée. Heureusement qu'elle est là, joli charisme. Par contre, David, le héros joué par Christopher Rydell est d'une platitude digne d'un épisode de Derrick... et son rôle prend énormément de place. Quant à Piper Laurie avec son insupportable accent roumain, prête carrément à rire...
Il y a des moments qui évoquent les films de Brian De Palma, mais ça ne part jamais très loin, ni dans le fond, ni dans la forme : aucune trouvaille particulière de réalisation (sauf peut-être la scène des rideaux brodés au nom de Nicholas...), pas mal de clichés et de poncifs qui, forcément, décoivent venant du maître italien. Sans doute faut-il mettre cela sur le compte d'un film dans lequel il avait des figures imposées par la production américaine, car on sent vraiment que sa créativité a été mise au second plan, alors qu'un film d'Argento, ça se reconnaît au bout de cinq minutes, il y a une ambiance, des décors, des couleurs, qui ne trompent pas. On est donc dans une histoire de serial killer qui utilise un filin d'acier pour commettre ses méfaits, mais, côté gore, là aussi, c'est assez soft quand ce n'est pas ridicule, comme les têtes décapitées qui parlent encore quelques instants avant de se taire pour toujours... Même Pino Donaggio, compositeur de (notamment...) CARRIE et BLOW OUT (chefs d'oeuvre de De Palma justement), n'était pas très inspiré sur ce coup (sauf, à la rigueur, la jolie chanson "Ruby Rain" interpretée par Laura Evan).

REPLIQUE :
- Ma tête... il a pris ma tête !

dernière phrase de l'une des victimes du décapiteur

MA NOTE :
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INDICE DE GORITUDE :
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LES LIENS :
> fiche sur imdb
> fiche sur dvdcritiques.com
> fiche sur horreur.com
> fiche sur superwonderscope.com

LA P'TITE MIGNONNE DE SERVICE :Asia Argento dans le rôle de Aura

L'IMAGE :David questionne une tête coupée pour avoir des indices sur le tueur

COPYRIGHT IMAGES : Metropolitan films / Overseas filmgroup / ADC productions

mercredi 3 octobre 2007

HALLOWEEN (Rob Zombie - 2007)


L'HISTOIRE : Remake du film de John Carpenter, de 1978

MON AVIS : Quelle impatience de découvrir ce qui n'est pas du tout le 9ème film de la saga HALLOWEEN, mais véritablement LE remake du film original de Carpenter. J'avoue que j'ai craint le pire avec les premières images en découvrant des personnages comme le beau-père de Michael, cheveux longs et gras, qui semblait sorti tout droit du précédent film de Rob Zombie : DEVIL'S REJECTS. Je me suis dit que l'on allait avoir encore une galerie d'affreux crados, ce qui se confirmait avec l'apparition du Dr Loomis, campé ici par le mythique Malcolm Mc Dowell. J'avais aussi un à priori : ça allait être un déchaînement de gore... Et donc c'est à l'arrivée une bonne surprise puisque c'est en même temps très respectueux du film original avec des plans quasiment identiques dans certaines scènes (les 3 filles se balladant dans les rues et apercevant la silhouette menaçante, le drap blanc façon fantôme, ...), mais aussi insiste très longuement sur l'enfance de Michael Myers. Alors que cette partie durait 6 minutes chez Carpenter, on a plus d'une demie-heure chez R.Zombie, et cela nous permet de comprendre, de situer l'environnement de ce gamin et ce qu'il va devenir. Ce n'était pas une lacune de scénario chez Carpenter mais c'est une super idée de l'avoir développé ainsi dans cet opus. La découverte de Myers adulte, quand on bascule dans l'époque contemporaine est impressionnante puisqu'il apparait comme un colosse dont le visage est caché par un rideau de cheveux, tel un Sébastien Chabal énervé... Il aura passé ses années d'internement à confectionner des masques en tous genres et retrouvera, une fois échappé, le fameux masque blanc et inexpressif, fidèle réplique de celui du film de 1978. Dans la distribution, à côté du héros de ORANGE MECANIQUE qui joue donc le Dr Loomis, on retrouve aussi Brad Dourif en shériff, autre comédien culte que l'on avait admiré notamment dans sa composition inoubliable de VOL AU DESSUS D'UN NID DE COUCOU. Des choix de casting sans doute très révélateurs. Là où Zombie se déchaîne, c'est donc dans les scènes de meurtres, violentes à souhait, appuyées par des effets sonores explosifs et une musique fracassante. Sans compter le nombre de fois où le mot "fuck" est prononcé, sans commune mesure avec la version 1978 qui fait presque office de sitcom familiale à côté...

REPLIQUE :
- C'est fini Maman, c'est fini ! (it's over Mummy, it's over !)

phrase de Michael à sa mère après les premiers meurtres

MA NOTE :
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INDICE DE GORITUDE :
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LES LIENS :
fiche sur imdb

LA P'TITE MIGNONNE DE SERVICE :Scout Taylor-Compton dans le rôle de Laurie

L'IMAGE :L'une des victimes de Michael Myers



COPYRIGHT IMAGES : Dimension films

HALLOWEEN (John Carpenter - 1978)


L'HISTOIRE : Au soir du 31 octobre 1963, le jeune Michael Myers (huit ans), poignarde à mort sa sœur, Judith. Il se retrouve enfermé durant quinze ans dans l'asile psychiatrique de Smith's Grove. Il n'en sortira que quinze ans plus tard, la veille du 31 octobre 1978, retournant à Haddonfield, d'où tout est parti. Son médecin, le Dr Loomis, qui pressent un grand drame, part à sa recherche. La petite ville se prépare tranquillement à fêter Halloween sans se douter qu'un vrai croquemitaine rôde dans ses rues quasi désertes.

MON AVIS : A la veille de découvrir le remake de Rob Zombie, c'est avec plaisir que je me suis repassé ce classique. Première impression : c'est extrêmement moins gore que dans mon souvenir. Il faut même avouer que ce n'est pas gore du tout ! Pourtant on ne peut pas occulter un tel film dans un blog comme celui-ci. C'est en effet un film précurseur qui aura eu la bonne idée de jouer sur toute l'ambiguïté de la nuit d'Halloween, le seul moment de l'année où l'on peut se marrer en croisant quelqu'un dégoulinant de sang, hurlant au secours en gesticulant devant soi. Inutile de dire à quel point on a subi des films dérivés de celui-ci, à commencer par les suites. Et c'est donc une parfaite leçon de mise en scène que nous propose John Carpenter, puisque, à l'instar d'un Hitchcock, le réalisateur nous terrorise sans nous montrer grand chose. Il est remarquable de constater à quel point parmi les plans les plus effrayants, il se trouve des plans très larges ou le tueur est assez éloigné. Carpenter n'abuse pas des recettes faciles qui consistent à faire sursauter le spectateur avec un chat qui déboule. Au contraire, on découvre un rythme assez lent, un peu comme lorsqu'on évolue à tâtons dans l'obscurité d'un lieu inconnu. Tout cela est souligné par une petite musique signée également de Mr Carpenter, qui évoque Mike Oldfield ou Pino Donnaggio. Et puis quelques trouvailles géniales nous permettent de flipper copieusement comme par exemple la composition géniale de Donald Pleasance dans le rôle du Dr Loomis, qui ne cache pas qu'il a la trouille d'un individu comme Myers, et qui ne fait pourtant que parler de lui avec des mots simples mais particulièrement éloquents. Enfin, HALLOWEEN marque à jamais l'Histoire du cinéma avec ce personnage mythique du tueur au masque blanc. Le titre français était à l'époque LA NUIT DES MASQUES d'ailleurs, car, à la fin des années 70, la fête d'Halloween n'avait pas l'impact qu'elle a aujourd'hui. Un film référence envoutant, sobre, efficace, indémodable et réellement terrifiant.

REPLIQUE :
- Le Mal s'est enfui ! (the Evil is gone)

phrase prononcée par Loomis lors de l'évasion de Myers

MA NOTE :
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INDICE DE GORITUDE :
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LES LIENS :
> article sur horreur.com
> fiche sur imdb.com
> récit passionné d'un spectateur fan sur jamrek.com
> article sur matierefocale.com
> long article sur panorama-cinema.com

LA P'TITE MIGNONNE DE SERVICE :Jamie Lee Curtis (Laurie)

L'IMAGE :Michael Myers avec une aiguille à tricoter dans le cou

COPYRIGHT IMAGES : Compass International Pictures / Falcon Films / Warner Columbia

dimanche 23 septembre 2007

MONDO CANNIBALE



L'HISTOIRE :Une pauvre fillette, Lana se retrouve embarquée par son père, Jeremy Taylor (Al Cliver) dans une expédition en jungle hostile ; elle ne tarde pas à être enlevée par des cannibales qui dévorent sa mère et amputent le bras de Taylor au passage. Abandonnée par son père qui préfère fuir, elle devient la Déesse Blanche. Dix ans après, Taylor prend la tête d'une deuxième expédition qui part "tuer du cannibale".

MON AVIS : Enormément de choses à dire sur ce navet nullissime : sans doute étais-je particulièrement bien luné l'autre soir quand je me suis passé le DVD parce que, tout en déplorant une véritable imposture cinématographique, j'avoue qu'on peut voir ce film avec un second degré réjouissant.
Côté DVD, il faut savoir que c'est un film (réalisé par Jess Franco) qui apparait sous diverses jaquettes, diverses versions et divers titres (Sexo Cannibal, La déesse blonde, Chasseur de l'enfer, Chasseurs d'hommes...)
Le résumé de l'histoire sur la jaquette est hallucinant :

Un groupe de jeunes part en expédition sur le continent africain. Parmi eux, Anne, une jeune fille blonde particulièrement belle et séduisante. Alors qu'ils s'aventurent sur des terres hostiles, ils rencontrent des indigènes n'ayant eu aucun contact avec le monde civilisé. Les hommes vont se faire torturer avant d'être mangés, tandis qu'Anne va devenir leur déesse. Un film où s'entremêlent violence, érotisme, exotisme et suspense torride
Sur imdb.com (voir lien ci-dessous), on a aussi un résumé fantaisiste et inexact :
A Vietnam veteran heads to an island inhabited by cannibals to save a kidnapped model not only from her kidnappers, but also from the cannibals' lurking Devil god.
Donc, manifestement, personne ne se donne la peine de voir vraiment ce film !
En effet, la jeune blonde ne fait partie de l'expédition de départ, et n'est pas non plus un top model kidnappée puisque, comme Tarzan, elle a été recueillie enfant par la tribu de cannibales et, devenue grande, elle est déifiée par les mangeurs d'hommes au moment où son papa repart en expédition pour aller la chercher.
C'est vrai que c'est une image dégueulasse et on a plus l'impression de visionner une vieille VHS retrouvée dans un grenier, qu'un DVD.
Par certains aspects, ce film m'a rappellé les doubles programmes d'horreur (un peu façon Grindhouse) que je voyais adlosecent sur les grands boulevards à Paris.
Il y a dans ce film de grosses arnaques comme les plans de cannibalisme filmés en très très gros plans, ou l'on voit un bout de sein, et un visage maquillé qui mange un tranche de steak cru. C'est risible tellement c'est mal fait.
Alors finalement, ce film, il faut le voir en prélude à un bon classique lors d'une soirée vidéo gore avec de bons copains. A voir par exemple à l'apéro, on peut passer devant l'écran sans problème en allant chercher des cacahuètes ou des glaçons, pas besoin d'être super attentif.
A cette condition-là, on risque de bien se marrer...
...par la qualité d'image qui change d'un plan un l'autre (une scène qui semble filmée aux Bahamas succède à une scène qui semble tournée en Afrique),
...par les maquillages niveau mardi gras de maternelle et les éclairages genre lampe-de-poche-sous-le-menton-comme-on-faisait-pour-se-faire-peur-quand-on-était-gosses,
...par la musique tribale, genre choeurs de Yannick Noah,
...par le faciès de certains cannibales, très européens, comme si on avait demander à tous les techniciens du film de se maquiller vite fait pour aller étoffer l'armée des cannibales,
...par les scènes de cannibalisme donc : les gros plans sont tellement serrés que l'on arrive à des plans quasiment abstraits, comme dans un film conceptuel,
...par la déesse blanche, blonde, avec un petit sein qui dépasse, un corps de rêve, deux traits de crayon pour le maquillage et une chevelure genre je le vaux bien,
...par le (non)trucage du bras amputé du héros qu'il tente laborieusement de dissimuler (c'est pas vraiment le trucage des jambes amputées de Gary Sinise dans FORREST GUMP...),
...par les décors naturels : le summum de ce qui symbolise la jungle profonde étant en fait une sorte de palmeraie sans doute située derrière un hôtel ou un golf
Bref, un film à côté duquel CANNIBAL HOLOCAUST (sur lequel il y aurait pourtant beaucoup à dire) passerait presque pour un chef d'oeuvre.

MA NOTE :



INDICE DE GORITUDE :
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LES LIENS :
> fiche sur imdb.com
> excellent article sur nanarland.com

LA P'TITE MIGNONNE DE SERVICE :La déesse blanche, maquillage sommaire, eyeliner et brushing...

L'IMAGE :Une scène de cannibalisme...

COPYRIGHT IMAGES : Eurociné / J.E. Films (Julian Esteban Films) / Lisa-Film

dimanche 12 août 2007

UNE PUNITION A LA MESURE DU CRIME (LET THE PUNISHMENT FIT THE CRIME)


Série "les contes de la crypte" - saison 6 - épisode 1


L'HISTOIRE :Une avocate se retrouve piégée dans un tribunal insolite où elle pourra savourer toute l'absurdité du système sur lequel elle a construit sa fortune.

MON AVIS :Le réalisateur de HIGHLANDER, Russel Mulcahy, qui est également l'un des plus grands réalisateurs de clips, nous livre ici un épisode qui est à la fois une réflexion clin d'oeil sur le système judiciaire américain, et une énorme farce très réussie. On est en présence d'une avocate, jouée par Catherine O'Hara, vue dans l'incontournable BEETLEJUICE et aussi dans MAMAN J'AI RATE L'AVION, sorte de Maria Pacôme jeune au visage trèès expressif. Justement, le casting est un joyau car tous les personnages, que ce soit le juge intraitable, l'avocat commis d'office, ou les victimes de la salle d'attente, semblent être des caricatures quasi-toonesques, ce qui donne un côté jouissif incontestable. Dans cette pette ville, l'avocate de la grande ville qui se pavane avec ses succès contre de grosses multinationales va vite déchanter face à la toute puissance d'un juge qui réinvente la Loi au fur et à mesure de ses dossiers. Bien sûr, le côté gore de l'épisode est assez furtif, mais on notera les créatures zombiesques qui viennent hanter l'avocate pendant qu'elle purge sa peine... Une petite histoire cruelle, amusante, légère, qui se termine par un gros gag pour couronner une petite demi-heure très distrayante.

MA NOTE :
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LES LIENS :
> fiche sur imdb.com

LA P'TITE MIGNONNE DE SERVICE :


L'IMAGE :

COPYRIGHT IMAGES : New world pictures / HBO

vendredi 10 août 2007

ABRACADAVRA (ABRA CADAVER)



Série "les contes de la crypte" - saison 3 - épisode 4


L'HISTOIRE :Deux frères travaillant dans une morgue s’apprêtent à disséquer un cadavre de femme lorsque soudain, celui-ci se réveille et attaque l’un des deux frères, alors que l’autre se fait attraper par un deuxième zombie. Mais surprise, c’est d'un canular qu’il s’agit, concocté par l’un des deux protagonistes. Ce qui n’empêche pas que la victime, traumatisée, se tape une crise cardiaque qui ne lui sera peut-être pas mortelle, mais qui ruinera sa carrière.
A présent, du temps s’est écoulé, et le frère victime de cette farce douteuse désire se venger en réalisant à son tour un très vilain tour : il endort son frère en catalepsie. Il ne peut donc rien sentir, encore moins bouger. Bien conscient de son état, il va passer par toutes les étapes d’un véritable cadavre dans une morgue.

MON AVIS :LES CONTES DE LA CRYPTE, ce n'est pas comme le cochon, tout n'est pas bon. Certains épisodes ne sont pas gore du tout et l'intérêt est parfois très limité, donc je ne les passerai pas tous en revue. Cet épisode-là, par contre, est assez savoureux. Dans le format 26 minutes, on assiste à un jeu macabre entre deux frères toubibs, dans une ambiance qui mixerait de loin RE-ANIMATOR, GREY'S ANATOMY, SIX FEET UNDER et M*A*S*H. Ca commence avec un prologue flash-back en noir et blanc où l'on est dans l'ambiance morbide d'entrée. Premier coup de théâtre. On enchaîne avec la suite, quelques années plus tard, en couleur, et la vengeance du frangin piégé qui veut démontrer qu'un cerveau peut continuer à vivre après un état de mort clinique, ce qui fait que l'apparent défunt ressent toujours parfaitement ce qui se passe. Il va devenir cobaye et assister à tout ce qu'on lui fait subir... Sauf qu'une surprise nous attend... Il y a tout ce qu'on demande à un court-métrage : du charme (le téton du sein d'une jeune morte qui semble réagir à une caresse...), du gore (cadavres, opérations chirurgicales saignantes), une interprétation correcte avec la double affiche Beau Bridges / Tony Goldwyn (le traître dans GHOST), de l'humour noir, et un scénario qui nous réserve deux belles surprises. Réalisation assez académique mais au final, un épisode comme on aime, qui fait tout le charme de cette série.

MA NOTE :
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LES LIENS :
> fiche sur imdb.com
> article sur horreur.com

LA P'TITE MIGNONNE DE SERVICE :Kelly, interprétée par Lucinda Weist.

L'IMAGE :Marty (B.Bridges) commence à trépaner son frère...

COPYRIGHT IMAGES : New world pictures / HBO

mercredi 8 août 2007

CRONOS


L'HISTOIRE :
Un antiquaire espagnol, Jesus Gris, trouve par hasard dans ses vieilleries une statue ayant auparavant appartenu à un alchimiste ayant vécu 500 ans… ladite statue renferme un étrange boîtier doré, duquel sortent des extensions métalliques ressemblant étrangement à des pattes et un dard, faisant ressembler l’objet à un gros insecte inquiétant. D’autant plus inquiétant que lorsque le dard s’enfonce dans la chair de Jesus, il ressent une grande euphorie, et même… une nouvelle jeunesse. Aidé de sa petite-fille, Aurora, il va essayer d’échapper au harcèlement de Dieter de la Guardia, un riche industriel, et de sa brute de neveu, Angel. Prisonnier du pouvoir du boîtier, Jesus se met même à lécher du sang quand il en voit…

MON AVIS :
J'avais hâte de découvrir ce film de jeunesse de l'auteur de (notamment) L'ECHINE DU DIABLE, HELLBOY et LE LABYRINTHE DE PAN. On est immédiatement séduit par l'ambiance stylée, le soin dans les éclairages, les reconstitutions minutieuses.
L'histoire rappelle un peu le bibelot de départ de HELLRAISER, mais c'est le seul point commun car CRONOS va rester dans un registre minimaliste là ou le film avec les Cénobytes évoluait dans la surenchère. C'est à la fois l'atout de CRONOS et son gros défaut. En effet, on évolue très vite dans un réel film de vampire mais on n'aperçoit pas de dents acérées ou de jeunes filles agressées. Donc tous les clichés sont balayés, et on apprécie par exemple la scène où Jésus se couche par terre, à plat ventre dans des toilettes, pour déguster méticuleusement une petite tache de sang... On retrouve quand même la peur de la lumière et le cercueil où Jesus se couche devant sa petite fille avec une de ses poupées dans les bras. Donc beaucoup de tendresse, toujours cette vision de l'enfance comme le petit garçon dans L'ECHINE DU DIABLE ou la petite fille du LABYRINTHE DE PAN. Et justement, tendresse et vampire, ça sonne un peu faux. Si l'on reste malgré tout un peu sur sa faim, c'est que le film se déroule dans un climat de faux crescendo : ça va saigner c'est sûr. Et puis non, tout s'articule autour de la dégénérescence du visage et du corps de Jesus, et de la petite boiboite dorée dont on nous propose des gros plans en macro des rouages internes avec sa partie vivante. C'est accentué (mais ça ce n'est pas la faute du réalisateur) par des jaquettes de DVD racoleuses montrant une jeune fille se faisant mordre par le bibelot, alors qu'il n'y a aucune jeune fille dans le film. Ce serait sévère de dire que CRONOS est un film non abouti, mais il lui manque indiscutablement quelque chose pour que l'enthousiasme soit intact.

REPLIQUE :
- Comment peut-on être plus mort que mort ?
- Tu ne connais rien à la mort !

Réplique entre Angel (R.Perlman) et son oncle (C.Brook)

MA NOTE :
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INDICE DE GORITUDE :
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LES LIENS :
> article de Jean-Pierre Fontana sur yozone.fr
> fiche sur imdb.com
> article sur blog.vampirisme.com
> fiche sur allocine.fr

LA P'TITE MIGNONNE DE SERVICE :La petite Aurora

L'IMAGE :

COPYRIGHT : Producciones Iguana / Metropolitan Filmexport