mercredi 3 octobre 2007

HALLOWEEN (John Carpenter - 1978)


L'HISTOIRE : Au soir du 31 octobre 1963, le jeune Michael Myers (huit ans), poignarde à mort sa sœur, Judith. Il se retrouve enfermé durant quinze ans dans l'asile psychiatrique de Smith's Grove. Il n'en sortira que quinze ans plus tard, la veille du 31 octobre 1978, retournant à Haddonfield, d'où tout est parti. Son médecin, le Dr Loomis, qui pressent un grand drame, part à sa recherche. La petite ville se prépare tranquillement à fêter Halloween sans se douter qu'un vrai croquemitaine rôde dans ses rues quasi désertes.

MON AVIS : A la veille de découvrir le remake de Rob Zombie, c'est avec plaisir que je me suis repassé ce classique. Première impression : c'est extrêmement moins gore que dans mon souvenir. Il faut même avouer que ce n'est pas gore du tout ! Pourtant on ne peut pas occulter un tel film dans un blog comme celui-ci. C'est en effet un film précurseur qui aura eu la bonne idée de jouer sur toute l'ambiguïté de la nuit d'Halloween, le seul moment de l'année où l'on peut se marrer en croisant quelqu'un dégoulinant de sang, hurlant au secours en gesticulant devant soi. Inutile de dire à quel point on a subi des films dérivés de celui-ci, à commencer par les suites. Et c'est donc une parfaite leçon de mise en scène que nous propose John Carpenter, puisque, à l'instar d'un Hitchcock, le réalisateur nous terrorise sans nous montrer grand chose. Il est remarquable de constater à quel point parmi les plans les plus effrayants, il se trouve des plans très larges ou le tueur est assez éloigné. Carpenter n'abuse pas des recettes faciles qui consistent à faire sursauter le spectateur avec un chat qui déboule. Au contraire, on découvre un rythme assez lent, un peu comme lorsqu'on évolue à tâtons dans l'obscurité d'un lieu inconnu. Tout cela est souligné par une petite musique signée également de Mr Carpenter, qui évoque Mike Oldfield ou Pino Donnaggio. Et puis quelques trouvailles géniales nous permettent de flipper copieusement comme par exemple la composition géniale de Donald Pleasance dans le rôle du Dr Loomis, qui ne cache pas qu'il a la trouille d'un individu comme Myers, et qui ne fait pourtant que parler de lui avec des mots simples mais particulièrement éloquents. Enfin, HALLOWEEN marque à jamais l'Histoire du cinéma avec ce personnage mythique du tueur au masque blanc. Le titre français était à l'époque LA NUIT DES MASQUES d'ailleurs, car, à la fin des années 70, la fête d'Halloween n'avait pas l'impact qu'elle a aujourd'hui. Un film référence envoutant, sobre, efficace, indémodable et réellement terrifiant.

REPLIQUE :
- Le Mal s'est enfui ! (the Evil is gone)

phrase prononcée par Loomis lors de l'évasion de Myers

MA NOTE :
Image hébérgée par hiboox.comImage hébérgée par hiboox.comImage hébérgée par hiboox.comImage hébérgée par hiboox.com

INDICE DE GORITUDE :
Image hébérgée par hiboox.com

LES LIENS :
> article sur horreur.com
> fiche sur imdb.com
> récit passionné d'un spectateur fan sur jamrek.com
> article sur matierefocale.com
> long article sur panorama-cinema.com

LA P'TITE MIGNONNE DE SERVICE :Jamie Lee Curtis (Laurie)

L'IMAGE :Michael Myers avec une aiguille à tricoter dans le cou

COPYRIGHT IMAGES : Compass International Pictures / Falcon Films / Warner Columbia

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Très impressionnant ce film, il n'a pas pris une ride... L'arrivée du médecin en voiture dans l'hôpital psychiatrique est un monument de trouille... MAIS COMMENT QUE CA SE FAIT QUE...!!!!!

lololachi a dit…

--- SUZY : "mais comment que ça se fait que..." quoi ?

Anonyme a dit…

Voir le commentaire précédent sur le remake... j'ai compris...