mercredi 8 août 2007

CRONOS


L'HISTOIRE :
Un antiquaire espagnol, Jesus Gris, trouve par hasard dans ses vieilleries une statue ayant auparavant appartenu à un alchimiste ayant vécu 500 ans… ladite statue renferme un étrange boîtier doré, duquel sortent des extensions métalliques ressemblant étrangement à des pattes et un dard, faisant ressembler l’objet à un gros insecte inquiétant. D’autant plus inquiétant que lorsque le dard s’enfonce dans la chair de Jesus, il ressent une grande euphorie, et même… une nouvelle jeunesse. Aidé de sa petite-fille, Aurora, il va essayer d’échapper au harcèlement de Dieter de la Guardia, un riche industriel, et de sa brute de neveu, Angel. Prisonnier du pouvoir du boîtier, Jesus se met même à lécher du sang quand il en voit…

MON AVIS :
J'avais hâte de découvrir ce film de jeunesse de l'auteur de (notamment) L'ECHINE DU DIABLE, HELLBOY et LE LABYRINTHE DE PAN. On est immédiatement séduit par l'ambiance stylée, le soin dans les éclairages, les reconstitutions minutieuses.
L'histoire rappelle un peu le bibelot de départ de HELLRAISER, mais c'est le seul point commun car CRONOS va rester dans un registre minimaliste là ou le film avec les Cénobytes évoluait dans la surenchère. C'est à la fois l'atout de CRONOS et son gros défaut. En effet, on évolue très vite dans un réel film de vampire mais on n'aperçoit pas de dents acérées ou de jeunes filles agressées. Donc tous les clichés sont balayés, et on apprécie par exemple la scène où Jésus se couche par terre, à plat ventre dans des toilettes, pour déguster méticuleusement une petite tache de sang... On retrouve quand même la peur de la lumière et le cercueil où Jesus se couche devant sa petite fille avec une de ses poupées dans les bras. Donc beaucoup de tendresse, toujours cette vision de l'enfance comme le petit garçon dans L'ECHINE DU DIABLE ou la petite fille du LABYRINTHE DE PAN. Et justement, tendresse et vampire, ça sonne un peu faux. Si l'on reste malgré tout un peu sur sa faim, c'est que le film se déroule dans un climat de faux crescendo : ça va saigner c'est sûr. Et puis non, tout s'articule autour de la dégénérescence du visage et du corps de Jesus, et de la petite boiboite dorée dont on nous propose des gros plans en macro des rouages internes avec sa partie vivante. C'est accentué (mais ça ce n'est pas la faute du réalisateur) par des jaquettes de DVD racoleuses montrant une jeune fille se faisant mordre par le bibelot, alors qu'il n'y a aucune jeune fille dans le film. Ce serait sévère de dire que CRONOS est un film non abouti, mais il lui manque indiscutablement quelque chose pour que l'enthousiasme soit intact.

REPLIQUE :
- Comment peut-on être plus mort que mort ?
- Tu ne connais rien à la mort !

Réplique entre Angel (R.Perlman) et son oncle (C.Brook)

MA NOTE :
Image hébérgée par hiboox.comImage hébérgée par hiboox.com

INDICE DE GORITUDE :
Image hébérgée par hiboox.com

LES LIENS :
> article de Jean-Pierre Fontana sur yozone.fr
> fiche sur imdb.com
> article sur blog.vampirisme.com
> fiche sur allocine.fr

LA P'TITE MIGNONNE DE SERVICE :La petite Aurora

L'IMAGE :

COPYRIGHT : Producciones Iguana / Metropolitan Filmexport

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