DRAWING BLOOD (SERGIO LAPEL'S DRAWING BLOOD)
L'HISTOIRE : Diana est une artiste peintre. C'est aussi une vampire. Son assistant, Edmond, lui fournit des modèles afin qu'elle puisse peindre des nus pour son exposition. Une peinture spéciale, concoctée avec le sang de ses victimes, qu'elle n'hésite pas à saigner après les avoir dessinées. Edmond n'aime pas son "job" mais il est sous l'emprise de Diana qui menace de le transformer en vampire s'il ne lui obéit pas. Un jour, Edmond rencontre Dee, une prostituée, et tente de l'aider. Mais Diana tombe sous le charme de Dee et la veut pour modèle...
MON AVIS : Je bouffe du navet en ce moment... on comprend pourquoi certains DVD sont mis dans les bacs à des prix si bas ! Bref... Alors ça commence pompeusement par une citation de Guido Reni qui disait, en parlant du peintre Rubens, qu'il mettait du sang dans ses couleurs. Voilà, ainsi q'achève le volet culturel du film, une production TROMA. ça commence avec une nana qui se déshabille, ok, il va y avoir une grosse dose d'érotisme pour compenser l'absence de gore. Puis on nous présente l'héroïne, cette artiste vampire qui peint des femmes qu'elle a croqué, avec leur propre sang. Donc en cinq minutes, on connait le sujet, on a eu une démonstration et tout le reste ne sera qu'une pitoyable répétition. Pourquoi ne pas avoir ménagé le suspense avec une révélation tardive du secret de l'artiste ? En plus, ces soi-disant vampires qui se balladent en plein jour, franchement...
Avec des images dignes d'un screener divx, des bruitages débiles comme la morsure qui ressemble à une pomme que l'on attaque à pleine dents. On doit aussi subir de longues scènes de face à face entre deux personnages, lourdes en dialogues inutiles, qui font penser à ces feuilletons sud-américains ou Edouardo vient de comprendre que Manolita le trompait avec Mauricio... L'illustration musicale est absolument insupportable : on ne nous épargne rien, du classique, du piano bar, de l'acid jazz... autant de morceaux qui n'ont jamais le moindre rapport avec la scène qui se déroule. Rajoutez à cela une tripotée de grossièretés du style "je m'sens comme si j'avais baisé un serpent !", et des trucages abominables comme le feu dans la scène finale, sorte de surimpression tremblante et approximative d'un autre âge.
Bref, si on se réunit avec quelques copains fans de gore, que l'on se prend quelques fausses dents dans un magasin de farce et attrappes, un peu de viande hachée, de la liqueur de cassis pour le sang et un téléphone portable pour filmer une histoire de vampires, je suis sûr qu'on fera mieux que cette daube indigeste à oublier très vite (d'ailleurs pas facile de trouver des liens internet pour cette catastrophe !)
Bon... faut que je me passe un bon film parce que là, ça part en sucette ce blog !
MA NOTE :
INDICE DE GORITUDE :
LES LIENS :
la fiche sur imdb.com
la fiche sur horreur.com
LA P'TITE MIGNONNE DE SERVICE :L'artiste vampire et son modèle. Je doute que dans le contre-jour et le flou on ait voulu faire un effet à la David Hamilton...
L'IMAGE :L'une des morsures
COPYRIGHT IMAGES : Corndog Enterprises
4 commentaires:
le 2ème zero de ton blog, en effet en ce moment, tu bouffes du navets.
Je fais tous les bacs à soldes d'hypermarché mais celui là n'a pas du venir pres de chez moi autrement je l'aurais surement acheté. Un gros navet que la grande distribution m'a épargné pour une fois.
Ben voui, zut et zut ! Je vais me repasser un Tobe Hooper ou un Brian Yuzna pour compenser...
:-) t'as raison, trop de navets d'un coup c'est dangeureux pour la santé moral. Il faut se passer de temps en temps des bons films pour ne pas perdre toute confiance au 7ème art
Bon, ben... j'irai pas le louer alors.
Merci pour le touillau ! ;-)
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