WOLF CREEK
L'HISTOIRE : Trois jeunes randonneurs quittent leur ville d'Australie pour trois semaines de trekking dans le désert australien. Ils en profitent pour aller admirer Wolf Creek, un cratère causé par un météorite vieux de plusieurs milliers d'années. Cette nuit-là ils retrouvent leur voiture en panne. Lorsque un autochtone leur propose de l'aide, ils se croient sauvés. Pourtant, le vrai cauchemar commence...
MON AVIS : Encore des petits jeunes qui se font dégommer par un tueur fou... Donc rien de nouveau mais un film très efficace. Ni dans le fond, ni dans la forme WOLF CREEK ne révolutionne donc le genre, mais on ne s'ennuie jamais et on rentre très bien dans cette histoire australienne. Il faut dire que pendant plus d'une demie-heure, on suit un petit film de vacances et on s'attache à ces deux jolies nanas et ce beau mec qui ont vidé leurs poches pour s'offrir ce voyage. Même si WOLF CREEK ne donne pas du tout envie d'aller se ballader en Australie, on s'aperçooit qu'il n'y pas que l'opéra de Sydney et l'Ayers Rock. Mais ce n'est pas vraiment un film touristique, et les ennuis commencent à surgir. Il y a un plan très très malin d'ailleurs lorsque le spectateur sent que tout bascule : cela tient dans un regard presque anodin mais terriblement glaçant de John Jarratt qui interprète Mick, le péquenot de l'outback. Ben vient de le vanner en le comparant à Crocodile Dundee et lui dit qu'il le verrait bien citer la réplique "c'est pas un couteau ça... CA c'est un couteau !" et ça ne plait pas du tout à l'hôte qui se fige dans un regard d'anthologie que l'on peut traduire par "je vais vous en faire baver mes p'tits cocos", même si, de toute façon, le sort des jeunes touristes était fixé dès la rencontre avec Mick... Un autre aspect intéressant de l'intrigue c'est que contrairement aux films de "survival" tels que SAW où l'action se passait dans une pièce close, LA NUIT DES MORTS VIVANTS où les héros étaient barricadés dans une maison, nous sommes ici dans une étendue infinie, dans un pays à l'échelle d'un continent où deux des jeunes héros parviennent d'ailleurs à s'échapper. On a des anecdotes dans le film relatant l'histoire de gens qui se perdent sur leurs propres terres tellement c'est grand ce pays. On reconnait les paysages et les routes de MAD MAX, et finalement, que l'on soit dans une cave ou à ciel ouvert dans un désert infini, l'angoisse peut être la même. Le thème des touristes pris au piège d'un autochtone détraqué a été traité maintes fois, parfois même avec un côté horreur-comique comme dans MOTEL HELL de Kevin Connor (dont on prépare apparemment un remake sans doute plus gore pour suivre la tendance générale actuelle), et ici, on est dans le registre du fait divers filmé façon SEVEN. On a en effet notre dose de scènes sanglantes mais sans plans exagérément appuyés, plutôt avec des flashs dûs à un montage au rythme psychédélique. Si l'on ajoute à cela une belle recherche de l'esthétique à travers des images superbes, et le fait que, hormis un plan ou deux qui évoquent MAD MAX et la silhouette du tueur qui, en ombre chinoise, peut faire penser à Freddy Krueger, on n'est pas en train de se dire toutes les dix minutes que telle scène pompe outrageusement tel film déjà vu, WOLF CREEK, au final, est un très bon moment de cinéma efficace, flippant et musclé.
REPLIQUE :
- Mais qu'est-ce que vous faites exactement maintenant ?
- Si je vous le disais, il faudrait que je vous tue...
...Le premier soir, autour du feu, Ben interroge Mick sur son activité
MA NOTE :
INDICE DE GORITUDE :
LES LIENS :
fiche sur imdb.com
fiche sur allocine.fr
Site officiel et bande-annonce
Fiche sur cinemovies.fr
Article sur blog-horreur.com
LA P'TITE MIGNONNE DE SERVICE :Kestie Morassi, dans le rôle de Kristie : des faux airs de Jennifer Aniston non ?
L'IMAGE :La première apparition du tueur en ombre chinoise dans la lumière des phares, une silhouette qui évoque Freddy Krueger
COPYRIGHT : TRUE CRIME CHANNEL
1 commentaire:
Je viens enfin de regarder "wolf creek" et je suis d'accord avec cette critique. Sans être novateur (des ados tués par un redneck), la mise en scène est très efficace. Et ce desert vaste donne vraiment une touche unique au film.
ps: oui, Kestie Morassi ressemble beaucoup à Jennifer Aniston
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